mardi, octobre 31, 2006

Actualité - Restructuration chez Bombardier: Moyens de subsistance détruits, moyens de subsistance ajoutés

Les planificateurs du monopole Bombardier ont annoncé simultanément la destruction de 1 330 moyens de subsistance à Montréal et Belfast et l'ajout de 800 à Toronto.

Bombardier, qui n'a qu'un seul concurrent mondial important sur le marché des avions régionaux (la brésilienne Embraer), s'explique dans un communiqué de presse: «La restructuration de l'industrie du transport aérien se poursuit, avec l'octroi de relativement peu de commandes d'avions régionaux dans la catégorie des appareils de 70 à 90 places au cours des dernières années. Cette situation devrait s'améliorer comme en font foi les nombreuses campagnes de vente que nous menons activement. Toutefois, nous devons faire preuve de prudence et gérer de manière proactive la cadence de production de nos biréacteurs CRJ700/900 à court terme, afin de nous assurer d'atteindre notre objectif d'une rentabilité accrue et de garantir notre réussite à long terme. Cela signifie qu'il faut prendre des décisions difficiles mais nécessaires.»

La «décision difficile» entraîne la destruction d'une usine et la perte de 685 moyens de subsistances dans son usine de montage de Montréal et 645 à celle de Belfast, en Irlande du Nord.

Mais il y a un autre côté à la gestion «prudente» des moyens de production de Bombardier et à son plan pour «harmoniser la cadence de production de ses avions régionaux avec la demande actuelle du marché». Bombardier, qui emploie environ 55 000 personnes dans le monde, réparties également entre ses usines d'avions et ses usines de train, ajoute: «Alors que le niveau des commandes pour les biréacteurs régionaux de plus grande capacité pose toujours des défis, le carnet de commandes pour les turbopropulseurs augmente. En outre, les commandes et les livraisons d'avions d'affaires continuent d'augmenter année après année.»

La concurrence monopoliste engendre le pessimisme et la destruction et l'optimisme et la croissance. Si l'«harmonisation de la cadence de production de ses avions régionaux avec la demande actuelle du marché» mène au pessimisme, c'est l'optimisme qui domine quand il s'agit du «niveau des commandes» pour les turbopropulseurs. Les opérations de Bombardier connaîtront simultanément une contraction et une expansion, avec j'ajout de «800 emplois aux installations de Toronto où sont fabriqués les avions de Série Q».

La planification secrète de Bombardier, en réaction à la «demande du marché» et à la concurrence monopoliste, aboutit simultanément à la destruction et à la construction d'usines et de moyens de subsistance. Pour toute personne pensante, c'est inacceptable. Bombardier est l'industrie manufacturière de l'aéronautique et des trains au Canada. L'État canadien et le trésor public au niveau provincial, en particulier au Québec et en Ontario, au niveau municipal et au niveau fédéral, sont fusionnés à Bombardier de mille et une façons. Que les propriétaires du capital de Bombardier daignent l'admettre ou pas, ce monopole est une entreprise publique entièrement socialisée, sous tous les aspects sauf celui de la propriété et du contrôle. L'absence de propriété et de contrôle publics devient particulièrement évidente quand il s'agit de la planification et des annonces comme celle-ci.

Qui prend les décisions à l'entreprise publique socialisée Bombardier? Il n'y a pas de débat et de prises de décisions dans les institutions publiques sur l'avenir du monopole au Canada, même quand on sait quelle quantité de ressources humaines, matérielles et financières y a été investie. Les mesures annoncées servent-elles le bien public? Le public n'a accès à aucune autre information que celle contenue dans les communiqués de presse intéressés du monopole et le radotage à leur sujet dans les masse-médias. Les conséquences d'une décision de cette importance pour Montréal, Toronto et Belfast sont énormes.

Bombardier base ses décisions sur une seule considération: le rendement sur la valeur accumulée (le capital) contrôlée par les principaux propriétaires de la compagnie. Et ce rendement dépend des perspectives de gagner la bataille contre les concurrents et de la nécessité de s'ajuster au niveau actuel et prévu de la demande. Et même ces aspects-là ne sont pas discutés et leur conséquences évaluées publiquement. Nombreux sont ceux qui croient que la planification d'une entreprise publique socialisée doit prendre en considération ses responsabilités envers le facteur humain, l'environnement social et naturel et l'économie sociale intégrée.

Le droit de Bombardier d'embaucher et de licencier à volonté est le même qu'on retrouve à la base de la planification monopoliste qui fait présentement des ravages dans les industries de la forêt et de l'automobile. La classe ouvrière et les employés à salaire doivent mettre le pied à terre et dire: Non à la planification monopoliste! Il est inacceptable à l'âge moderne qu'un petit groupe de propriétaires de capitaux décide secrètement de l'avenir d'un monopole et d'une industrie complète. Ces décisions sont une question de vie ou de mort pour la population, les communautés et leurs moyens de production. Qui décide? Ce n'est pas le public, et pourtant c'est lui qui doit décider et le public réclame des institutions par lesquelles prendre et faire appliquer des décisions à partir d'analyses et d'une information complète. Ce n'est plus acceptable que de petits groupes prennent des décisions en privé sous prétexte que c'est de leur richesse personnelle qu'il s'agit. Leurs décisions ont un impact direct sur des milliers de moyens de subsistance, sur l'avenir d'usines et de communautés, mais ils font à leur guise, impunément, en vertu d'un contrôle et d'une propriété privés d'avoirs publics.

La classe ouvrière et les employés à salaire n'acceptent plus plus d'être considérés comme «un moyen de production» à être soumis aux caprices des propriétaires du capital. Ils refusent le droit de monopole d'embaucher et de licencier sans égard aux conséquences pour les autres. Ils ne sont pas des pièces d'une machine. Ils ne sont pas des «coûts de production». Ils sont le facteur humain dans la création de la valeur ajoutée. Ils sont les bâtisseurs de toute richesse quand ils transforment la matière première en avions, en trains, en maisons et en automobiles.

Le public n'accepte plus que les moyens de production, la valeur accumulée créée par les travailleurs, soit utilisée ou détruite de cette façon. Il n'accepte plus que les principaux propriétaires de la production et des réseaux de distribution et que les gouvernements à tous les niveaux tournent le dos à la conception moderne qui dit que la production socialisée entraîne une responsabilité sociale. Il refuse le droit de monopole de tourner le dos à la responsabilité sociale envers l'environnement social et naturel et envers le bien public.

La destruction de moyens de subsistance et d'usines chez bombardiers, dans le secteur forestier et à Ford Motor ne doit pas passer! Les monopoles n'ont pas le droit de décision. Le public doit décider!

Un autre monde est possible!

(Le Marxiste-Léniniste)

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Actualité - Canadian Aid or Corporate Raid?

Canada's development agency in South Asia

Though not largely discussed, South Asia is a major hub of global economic interests with a massive concentration of Canadian finance capital, foreign aid and development agencies.

“The most significant Canadian interests in South Asia are financial capital through investment, banking, and development aid,” says Dr. Hari Sharma, professor emeritus at Simon Fraser University’s department of sociology and anthropology, and author of the seminal book “Imperialism and Revolution in South Asia.”

“Development aid through CIDA has been known to be a form of economic raid, particularly because it operates through a politically ideological framework,” continues Sharma. The Canadian International Development Agency (CIDA) is Canada’s lead development agency.

Much of Canadian foreign development aid has been termed “phantom aid”-- aid that does not improve the lives it is intended to-- and includes spending on overpriced technical assistance and tied aid. Canadian corporate lobbies advocate tied aid because it is foreign aid that must be spent in the donor country, therefore providing an indirect subsidy to domestic corporations. According to Action Aid, phantom aid accounts for over 50 per cent of Canada’s aid spending and 47 per cent of Canadian phantom aid is tied to spending in Canada. Critics argue that tied aid is part of the larger objective of neoliberalization and private sector development. In fact, one of CIDA’s top five priorities states that, “Poverty reduction requires strong efforts to address the needs of the private sector in developing countries.”

Bangladesh has been one of Canada’s largest aid recipients over the last three decades. According to CIDA's Country Development Programming Framework 2003-2008 for Bangladesh, private sector development is a major program objective. As part of a multilateral global effort, Canada pushed for Bangladesh to set up Export Processing Zones in 1978, which are regulated by the Bangladesh Export Processing Zone Authority. This allows sweatshops to operate outside the realm of national labour laws. A CIDA-funded Local Enterprise Investment Centre facilitates local private enterprise by partnerships with foreign business, giving corporations from other countries access to the growing garment industry, exporting $5 billion worth of goods annually.

According to a New Age report in June 2006, Bangladesh's apparel sector employs 2.5 million, 80 per cent of whom are women, in more than 5,000 factories. Amirul Haq Amir, co-ordinator of the Bangladesh Garment Workers Unity Council, says that garment workers are paid “between US$14 to US$16 per month, the lowest salary in the world.”

From May-July 2006, around 4,000 garment factories in Dhaka, Bangladesh, went on strike, resulting in major unrest and the death of at least one person by police gunfire. Since 2003, the Maquila Solidarity Network has been pressuring the Retail Council of Canada to ensure that the factories they use in Bangladesh are safe and healthy workplaces.

In others parts of the world, CIDA has come under fire for supporting governments who align with Western government and business interests. For example a July 2006 MacClean’s Business report outlines CIDA’s involvement in creating Colombian mining laws beneficial to Canadian companies, while in Haiti, CIDA has been criticized for political destabilization by funding agencies opposed to Aristide.

A similar situation has evolved in Nepal. Since 1964, Canada has contributed more than $213 million in development assistance to Nepal, including $10.4 million in 2004-05. Although the CIDA website boasts of “neutrality” in the civil war, it lays blame for poverty and underdevelopment on the “Maoist insurgency.” CIDA’s 2004 Peace and Conflict Impact Assessment acknowledges, “CIDA will need to monitor whether its projects become Maoist targets because of linkages with government programs.” The “government” of Nepal is King Gyanendra who first dismissed the elected government in 2002 and then proceeded to seize complete control after a royal coup in 2005.

Afghanistan has been the single largest recipient of Canadian bilateral aid, with almost $1 billion allocated from 2001-2011. At the same time, one of the most visible manifestations of the Canadian presence in South Asia is Canada’s increased military involvement in Afghanistan. There are those who see this as a contradiction and others as a convenient coincidence. As written by J.W. Smith in The World’s Wasted Wealth, “Politics is the control of the economy… It is the military power of the more developed countries that permits them to dictate the terms of trade and maintain unequal relationships.” Former US President Woodrow Wilson recognized this: “Since trade ignores national boundaries and the manufacturer insists on having the world as a market, the flag of his nation must follow him, and the doors of the nations which are closed against him must be battered down.”

Canadian exports to Afghanistan have increased over 100-fold in the past five years, growing from $167,000 to over $19,000,000, according to Industry Canada statistics. Canadian corporations such as Bell Helicopters and CAE (one of Canada’s largest defence contractors) have profited immensely: Bell won a $1 billion contract with the US military to supply helicopters, while CAE won a $20 million contract to supply combat simulation technology.

In May 2006, CIDA launched the “Confidence in Government” initiative in the Shah Wali Kot district of Afghanistan. In a May 22 Globe and Mail article, Lieutenant-Colonel Tom Doucette, commander of Canada's provincial reconstruction team, stated that this initiative “is a useful counterinsurgency tool.”

Much of the rhetoric surrounding Canada’s military presence in Afghanistan has been focused on the need to ‘liberate’ Afghan women. However, Sonali Kolhatkar, co-director of the Afghan Women's Mission, recently wrote that “despite the best efforts of the Bush and Blair administrations to convince the world that the 2001 war ‘liberated’ women in Afghanistan and that they continue to work in the interests of Afghan women, grassroots women activists reveal a very different picture. With the Taliban regime ousted, Afghan women have not experienced better times.”

The CIDA-funded Women’s Rights in Afghanistan Fund, established by Rights and Democracy (created by the Canadian Parliament in 1988) provides grants to grassroots women’s organizations in Afghanistan. A “non-partisan” Afghanistan backgrounder on the website of the Fund highlights only the historic abuse of women by the Taliban and characterizes the current period as one of “ongoing conflict” without any mention of foreign forces in the country.

Gender governance programs are also funded by CIDA in Nepal, India, Bangladesh, Sri Lanka and Pakistan. Leila Ahmed's “Women and Gender in Islam” documents the co-optation of feminism by imperial and colonizing forces, revealing the contradictions of humanitarian interventions. “Whether in the hands of patriarchal men or feminists," she writes, "the ideas of western feminism essentially functioned to morally justify the attack on native societies and to support the notion of comprehensive superiority of Europe.”

Vijay Prashad, an associate professor at Trinity College, has characterized one of the dominant manifestations of imperialism as the manufacturing of strategically placed NGOs. “The NGO”, he writes, “becomes an arm of the international bureaucracy that ends up, consciously or unconsciously, doing the work of imperialism.” Other CIDA funded NGOs in South Asia include South Asia Partnership, Sri Lanka Canada Development Fund, Aga Khan Foundation, World Vision, Oxfam and Shastri Institute.

“Canadians need to realize what Canadian companies and Canadian development agencies and NGOs are doing in South Asia,” says Sharma. “CIDA-funded agencies and NGOs, as a whole, uphold corporate interests and serve the overall objective of pacification within an institutionalized neoliberal framework. This is an issue that all Canadians should be gravely concerned with and deal with.”

(The Dominion)

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Actualité - Iran Rejects Sanctions

Teheran, Oct 31 (Prensa Latina) - Gholamhosein Elham, spokesperson of the Iranian government, warned that the sanctions imposed by the West due to the national nuclear program would cause damage for both parties.

In a press round held Tuesday in Teheran, the official called the attention some countries to "be careful not to fall in the trapr" set by nations like the United States.

He highlighted that while the Islamic Republic fulfilled the regulations established by the Non-Proliferation Treaty and encouraged dialogue, those nations made a mistake and submitted the nuclear file to the UN Security Council.

We hope they do not make another mistake, Elham stated.

The Iranian spokesperson asserted that those mistakes fed the nuclear disagreement to which Teheran responded with a transparent position within the bounds of international law.

He ratified that Iranian authorities are simply defending their right to continue a peaceful atomic program.

The US and some western nations have accused Iran of enriching uranium for the fabrication of mass extermination weapons.

China and Russia, of the five permanent members of the Security Council, maintain a conciliatory position, while the rest plus Germany seek punitive measures.

(Prensa Latina News Agency)

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Actualité - Oaxaca Negotiations at a Standstill

Mexico, Oct 31 (Prensa Latina) - Negotiations between the Minister of Government and the Popular Assembly of the People of Oaxaca (APPO) remain suspended on Tuesday before the presence of forces of the federal police.

Enrique Rueda, leader of the Oaxaca teachers, stated that the military operation put paid to the resumption of classes promised for Monday, as conditions were not appropriate to open schools.

Minister of Government Carlos Abascal ratified that the federal presence in Oaxaca would last until they fulfill their objective to reopen roads and establish public order which, he said, is expected to be achieved soon.

APPO and the education union expressed interest in resuming negotiations to achieve the removal of the high-ranking commands of the police and justice under Gov. Ulises Ruiz, urged to resign by the Senate.

According to Rueda, the Presidency must assume the political consequences of the unilateral decision to send soldiers as the operation was violent and the resignation of Ruiz is a demand that is not negotiable.

Meanwhile, the Minister of Government admitted that the Preventive Federal Police have occupied the city of Oaxaca, but without achieving its total control.

Similarly, it admitted mistakes committed in the operation begun Sunday on the pretext to restore calm and order in that demarcation of southeast Mexico.

(Prensa Latina News Agency - October 31, 2006)

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Actualité - Lula réélu

Brasilia - Le président Luiz Inacio Lula da Silva a obtenu, dimanche, un nouveau mandat pour diriger le Brésil jusqu’en 2010, en l’emportant sur son rival social-démocrate Geraldo Alckmin avec une avalanche de 57 millions de votes, au second tour des présidentielles.

«Le candidat Lula da Silva est réélu», a annoncé le président du Tribunal suprême électoral, Marco Aurelio de Mello, en soulignant la rapidité du scrutin et l’annonce des résultats dès 19h30 (21h30 GMT), deux heures avant le moment prévu, rapporte Associated Press.

«Les gens ont voté pour Lula pour diverses raisons», a dit Alexandre Barros, analyste de Early Warning, à Brasilia. «Premièrement, parce qu’ils sont satisfait de la façon dont vont les choses. Deuxièmement, parce qu’il n’y avait pas de preuves reliant Lula avec les scandales.

Troisièmement, parce qu’il a démontré qu’il était un candidat plus cohérent que Alckmin».

Le candidat social-démocrate Geraldo Alckmin a reconnu la réélection du président Luiz Inacio Lula da Silva, a rapporté Associated Press.

(Granma International)

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lundi, octobre 30, 2006

Actualité - Respect for Sovereignty Called for

October 29 (KCNA) - What is most important for establishing a fair international order is to respect the sovereignty of every country and establish equal relations among countries. It is a fundamental requirement for building a new fair international order to abide by the principle of respect for sovereignty. Rodong Sinmun Sunday says this in a by-lined article.

Without having sovereignty guaranteed, it is impossible to ensure the independent development of a country and nation nor is it possible to preserve and consolidate world peace and security. Nobody has the right to infringe upon the sovereignty of other country and nation. For this reason, the principle of respect for sovereignty constitutes a universally accepted norm governing the international relations to be observed by all countries.

Though this principle serves as a basis on which to develop international relations, the new century is witnessing more undisguised acts of infringing upon the sovereignty of other countries and nations. The imperialists are chiefly to blame for this. The U.S. imperialists, in particular, are behaving as they please, lording it over the international arena in utter disregard of international law, justice and impartiality. The "anti-terrorism war" launched by the U.S. imperialists since the outset of the new century is an act of aggression intended to infringe upon the sovereignty of other countries and establish an order for world domination. This hard reality goes to prove that the building of a new fair international order would turn out to be nothing but an empty talk unless the moves of the imperialists to infringe upon the sovereignty are foiled.

If the principle of respect for sovereignty is to be firmly observed, it is necessary not to tolerate any interference in the internal affairs of other countries and nations.

All countries and nations should stand firm against the moves of the imperialists to meddle in their internal affairs. When they make a concession to the imperialists' demand, they will be forced to concede a hundred times and then lose their sovereignty in the end.

They should not allow the high-handed and arbitrary practices of the imperialists. They are getting more desperate in their high-handed acts. This reality goes to prove that it is very important to build up military muscle strong enough to decisively counter their moves. It is a day dream to expect someone to protect one's sovereignty or calculate that any compromise or concession may help defend one's sovereignty, the article concludes.

(Korean Central News Agency)

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Actualité - Afghanistan • Nouvelles atrocités des agresseurs de l'OTAN

Le sort du peuple afghan continue de s'aggraver avec l'annonce de la mort de dizaines d'autres civils et combattants de la résistance, tués par les forces de l'OTAN sous commandement américain. Les pertes de vies humaines sont plus nombreuses dans les régions occupées par les plus de deux milles soldats canadiens. Dans les affrontements avec les combattants de la résistance, les forces canadiennes font régulièrement appel à l'aviation et l'artillerie de l'armée américaine pour lancer des raids aériens. Des villages entiers sont détruits, des villageois sont tués ou blessés et leurs moyens de subsistance, y compris le bétail, sont détruits. Le plan de l'agresseur semble être de complètement saboter la base économique du sud de l'Afghanistan et d'y établir une fois pour toute la domination brutale des impérialistes. Mais la résistance du peuple afghan a la caractéristique historique de n'avoir jamais été vaincue.

Le carnage auquel on assiste en Afghanistan est une honte pour le Canada et ses citoyens. Les soldats canadiens participent au massacre d'un peuple et à la destruction de sa base économique pour servir les visées géopolitiques de l'impérialisme américain, notamment le contrôle de toute l'Asie centrale. Les plans d'empire des États-Unis comprennent aussi écarter l'impérialisme européen et ses monopoles de la concurrence pour les marchés et les ressources en Asie occidentale et centrale et encercler la Chine et le Pakistan avec des bases militaires et des gouvernements assujettis. Les peuples de la région sont massacrés et leur souveraineté foulée au pied sous la botte de l'impérialisme américain. L'armée et le trésor public du Canada contribuent à cette agression et occupation à titre de partenaires subalternes.

Les Canadiens doivent prendre position et dire haut et fort que ces attaques meurtrières et les autres crimes commis contre l'humanité en Afghanistan n'ont pas leur approbation. Nous devons tout mettre en oeuvre pour bâtir les organisations nécessaires pour nous donner un gouvernement anti-guerre au Canada. Exiger sans équivoque que tous les soldats canadiens soient rapatriés tout de suite est un facteur crucial pour l'avancement du mouvement contre l'usage de la force et de la guerre dans le règlement des conflits internationaux.

Un gouvernement anti-guerre rejetterait les alliances militaires et retirerait immédiatement le Canada de l'OTAN et du NORAD et le soustrairait à toute coopération avec les forces américaines. Il ferait amende honorable et rendrait des comptes pour la destruction et le meurtre que commettent les envahisseurs et les occupants en Afghanistan et verserait des réparations de guerre sans condition.

À bas le partenariat du Canada dans la guerre en Afghanistan! Non à la politique étrangère du meurtre et de la destruction!

Canada, hors de l'OTAN et du NORAD!
Rapatriez les soldats maintenant!
Bâtissons le mouvement pour un gouvernement anti-guerre!


(Le Marxiste-Léniniste)

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Actualité - Military in, No Oaxaca Solution

Mexico, Oct 30 (Prensa Latina) - After the occupation of the Mexican state of Oaxaca by the Preventive Federal Police (PFP), the solution to the conflict remains uncertain on Monday.

Unverified sources revealed Oaxaca s Mayor Ulises Ruiz has agreed to resign from his post as the local social movement has been demanding for 161 days.

However, press reports denied the rumors, affirming Ruiz is not willing to quit for he considers his resignation would not help solve the problems in Oaxaca.

The Popular Assembly of the Peoples of Oaxaca (APPO) left the main square of the Oaxaca capital six hours after the action, while the PFP occupied the portals of the former Government Palace.

Flavio Sosa, one of the APPO leaders, said they will carry on their actions, and called on supporters to provide supplies, while denouncing the alleged killing of a 15-year-old boy by the public force.

On Sunday, PFP members entered Oaxaca escorted by tanks and riot teams, following an order by President Vicente Fox to re-establish local order, after the violent incidents on Friday, when four people died and another 23 were wounded.

The Government Secretariat warned the deployment of the federal forces responds to the incompetence of state and municipal executives to guarantee public security and social peace.

After long negotiations, the Oaxaca Teachers Union had agreed to restart classes today, but what will happen after the city s occupation by the PFP is still unknown.

(Prensa Latina News Agency)

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Actualité - When professors spread disinformation

It is expected that writers will disagree in the public square, and for academics to do so is perfectly natural. Whatever their area of expertise, most prominent and published academics display the letters PhD beside their names, denoting the degree of Doctor of Philosophy.

This distinction indicates that the holder of a doctorate has excelled in researching a chosen subject in depth -- including the philosophy behind and within it -- and contributed original ideas or results to the canon of human knowledge.

Thus, if an academic with a PhD writes on a topic of public interest, even if it is not within his/her area of specialization, your expectations are nevertheless elevated out of respect for the quality of their thinking and analytical skills. You anticipate articulate expression, well structured arguments or proposals, and meticulously authenticated research, down to the finest detail. The last thing any reasonable person expects from a PhD is publicly shared material full of disinformation.

On September 1, 2006 Dr. Louis Greenspan published an article in Canada's Globe and Mail entitled "Questioning the Hezbollah-Nazi Axis," under which he was identified as "professor emeritus of religious studies at Canada's McMaster University." Dr. Greenspan was director of the Bertrand Russell Editorial Project from 1994 to 1997 and its managing editor from 1986 to 1994: "Russell was the subject of Greenspan's PhD; he has also conducted research on modern liberal thought and modern Jewish thought."

Greenspan opened his article by cheering on the inflammatory but insubstantial rhetoric of North American neo-conservatism. He wrote: "Last week, Conservative MP Jason Kenney, Prime Minister Stephen Harper's parliamentary secretary, depicted Hezbollah as a new incarnation of the Nazi party. In mid-August, President George Bush outraged the Muslim world (again) by calling for vigilance against Islamic fascism, a call repeated by U.S. Defence Secretary Donald Rumsfeld this week."

For Greenspan to fall in love with the dubious ideologies of such as Rumsfeld, Bush and Kenney is his business, even as a respected academic.

But Greenspan offered not a shred of proof, nor did he reference any valid source of information when he declared that, "The literature and actions of Hezbollah recall fascist political outlooks so closely that one suspects the original fascist manifestos were models and inspiration." He continued; "Hezbollah's call for the removal of Israel from the Middle East and its vigorous opposition to all negotiations to end the conflict is buttressed by ugly discourses on Judaism and the Jewish people and ratified by actions such as the destruction of the Jewish centre in Argentina in the early 1980s."

As an academic, Greenspan seems to assume he can get away with such baseless assertions, but history will eventually bear out the truth that Israel itself created Hezbollah as its arch-enemy.

Hezbollah (whose Arabic name means "party of God") is actually a legitimate Lebanese Shi'a Islam political party organized around a variety of roles and functions, just as are many other political parties. And, not unlike some other parties, it developed a national military resistance wing, created solely in response to Israel's occupation of Southern Lebanon.

Greenspan openly hates Hezbollah and is clearly a cheerleader for the Israel-can-do-no-wrong crowd. Again, he is fully entitled to love and hate whomever and whatever he wishes, as far as his personal life and opinions are concerned. But in the public context of his recent Globe and Mail article, disinformation runs rampant, with statements like: "Sheik Hassan Nasrallah [Hezbollah leader] has declared that the ingathering of Jews in Israel will make it easier to destroy them."

To be fair, however, Greenspan can be credited with some truths -- albeit very few. He says, for example, that "Mr. Nasrallah has denounced the methods of the Iraqi insurgency as well as the actions of the Taliban in Afghanistan," and "To call Hezbollah a Hitlerite phenomenon is to preclude its evolution into a political party devoted to its country."

And it is encouraging that Dr. Greenspan says of himself: "I am an unrepentant supporter of the 1993 Oslo accords and the 2003 Geneva accords with the Palestinians, and I have a deep admiration for the Palestinians I have met in these years of hope for peace."

In that vein, I would like to offer him a thesis for achieving peace in the Middle East: that is, begin by establishing justice for Palestinians. After all, how can true peace prevail without justice? Hasn't history taught us over and over again that injustice breeds radicalism?

As difficult as it may be, the onus is on Israel to acknowledge and take the blame for the death, destruction and misery it has inflicted on several generations of Palestinians. It was Israel that steadfastly refused (and still refuses) to recognize Palestine as a nation, so how can it continue to mistreat the land's indigenous people and somehow expect peace? The idea is absurd.

Similarly, why is it assumed that Jews anywhere on the globe have an inalienable "right" to settle in Israel, while the refugees of the Palestinian Diaspora are accorded no such right? And why does Israel have the "right" to self-defence, but not the Palestinians, or the Lebanese? Finally, why do illegal Jewish settlers in the Occupied West Bank enjoy swimming pools, schools and fine houses -- all guarded by trained military personnel armed with submachine guns -- while native Palestinians struggle for the very basics of existence?

As a self-professed activist and professor emeritus of religious studies, perhaps Dr. Greenspan should turn his academic expertise, PhD and all, to answering these urgent questions.

*Dr. Mohamed Elmasry a professor of computer engineering at the University of Waterloo, is national president of the Canadian Islamic Congress. He can be reached at np@canadianislamiccongress.com

(Shunpiking)

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Actualité - North Korea Condemns US Nuke Threats

Pyongyang, Oct 30 (Prensa Latina) - The People´s Democratic Republic of Korea (PDRK) denounced the US-South Korea bellicose policy and threats to trigger a nuclear war against it.

That alliance is setting up an inexcusable provocation that could lead to the worst confrontation on the Korean peninsula, noted Rodong Sinmun official newspaper on Monday.

The Labor Party newspaper considered it an error for South Korean authorities to obtain a "nuclear umbrella" from Washington, similar to that in Japan, as a reward for supporting its war hunger.

It is also a mistake for Seoul join the White House in the sanctions for the October 9 nuclear test.

The so-called nuclear umbrella, far from protecting South Korea, becomes a foundation for an eventual nuclear holocaust, noted the daily.

According to Rodong Sinmun, the South Korean government must be alert and abstain from stupid acts with negative effect.

Meanwhile, the National Reconciliation Council asserted this US manipulation is creating hostility between friendly countries and recalled that the United States used this same method to promote the 1950-1953 conflict.

(Prensa Latina News Agency)

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samedi, octobre 28, 2006

Actualité - Massacre de civils afghans par des avions de l’OTAN

Kaboul — Au moins 63 civils sont morts dans un bombardement des forces de l’OTAN au sud de l’Afghanistan, ont assuré à EFE des sources du Conseil provincial de Kandahar et des témoins, ce qui a été reconnu par la suite par le commandement militaire des forces européennes qui appuient l’agression des États-Unis.

Selon un membre du Conseil provincial, Nic Mohammad, les bombes sont tombées dans une zone où se réfugiaient des centaines d’Afghans qui avaient perdu leurs maisons à cause de bombardements antérieurs à Kandahar.

«Cette nuit, nous avons ramassé 61 cadavres et deux autres personnes sont mortes à l’hôpital», a affirmé Mohammad qui a dit sa «forte condamnation de cette action de l’OTAN» et qui a assuré qu’il présentera des preuves de ce qui est survenu. Il s’agit du plus important assassinat de civils connu, causé par les troupes de l’OTAN en un seul bombardement.

Le commandement européen a reconnu la mort d’un nombre indéterminé de civils dans plusieurs opérations dans le sud et il a dit ressentir «profondément» ces décès. L’alliance atlantique avait indiqué hier dans un communiqué que 48 militants talibans sont morts dans des bombardements dans le sud du pays.

(Granma International)

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Actualité - Who is inciting a "race war" in the Nova Scotia lobster fishery? Say No to DFO!

Halifax - According to sensational reports in the Nova Scotia media, First Nations residents from Eskasoni First Nations, Chapel Island, in the Bras d'Or Lakes of Cape Breton Island, have begun keeping 24-hour watch over band-owned gear and vessels in St. Peter's Canal - about 10 kilometres from their homes - after more than 300 native-owned traps were destroyed or cut from their buoys. Their vessels were also taken and pulled out to sea and tied to buoys since they began fishing lobster through the band's ceremonial food licence, set to expire Nov. 14.

St. Peter's Canal, located in the village of St. Peter's, connects the southwestern waters of Bras d'Or Lake to the Atlantic Ocean. In lobster fishing areas 27 to 30, the area of dispute that stretches from Cape Breton's northern tip of Cape North to its southeast coast in the Strait of Canso, fishermen operating a commercial lobster fishery set 158,250 traps. The five First Nations bands in Cape Breton split a small quota of 1,250 traps, including Chapel Island's 250.

The media reports mention that these incidents have been ongoing "in recent weeks". With no one being arrested or charged, they go on immediately to implicate "non-Native" fishermen as the culprits.

For example, The Chronicle-Herald, the province's main daily newspaper, reported the anxiety of the Chapel Island community and then followed it immediately with characterisations of a rapidly-unfolding full-scale "race war". The claim is put forward that "non-native commercial fishermen who ply the same waters, but at other times of year, are upset natives are harvesting 250 traps and collecting hundreds of pounds of lobsters a day to feed the community's 700 residents"*. What is completely missing in this scenario is the federal Department of Fisheries and Oceans (DFO) and its well-known behind-the-scenes role in rendering it almost impossible for representatives of the native and commercial sections of the fishery to meet and deliberate on these issues without first going through DFO.

One of the favourite themes recycled by DFO officials to lobster fishermen, that "the Mi'kmaq are damaging stocks because lobster moult and are easier to catch now because they're aggressively eating for winter", is blandly repeated as something that is common knowledge among the fishermen of Cape Breton. This is the Canadian state through its fisheries department inciting communal warfare among native and non-native communities under the pretence of "conservation."

Attempting to deflect any questioning of the government's role in these matters, the media report that the RCMP "suspect" that it's all the work of "a few hot-heads". It trots this out as the authoritative explanation of who or what might be responsible for "the mischief [sic] directed against Chapel Island." A local RCMP spokesman is quoted, insisting that "We still don't know who did this."

Mysteriously in the same breath, it turns out, however, that it's not just a few hotheads, because "now, similar tensions have surfaced but among younger generations in Richmond County", namely: incidents at a local school where non-native students were shunning native students and the latter's parents withdrew their children from classes.

What Marshall represented

The 1999 Marshall Decision by the Supreme Court of Canada - against the DFO's arrest of Donald Marshall Jr. of illegal fishing charges - acknowledged an inherent aboriginal treaty right covered by the Covenant Chain of Treaties of 1752-1761 to hunt and fish for commerce to "a reasonable livelihood." Before Marshall, the Supreme Court had confirmed the Aboriginal right of some East Coast tribes to harvest solely for food and ceremonial purposes. Marshall II sanctioned the Crown's prerogative, i.e., its veto power exercised through rules and regulations under the federal Fisheries Act, to limit these rights provided they can be justified for the purposes of "conservation" or substantial public objectives such as fairness. In other words, the Court recognized a treaty right but neither the right-to-be as a sovereign right nor the inherent right to develop the means of exercising "a reasonable livelihood" by which they can be. All the rights to choose are also thus vested under the DFO and its administration of the inland and ocean fisheries.

"Divide and conquer" strategy

Ever since then, the DFO has been engineering, through government-sponsored "negotiations" between native and non-native fishermen's groups, to take away everything that First Nations initiated in line with the Marshall Decision in the name of "conserving the resource", while refusing to negotiate on a nation-to-nation basis. It aims to transform aboriginal title and rights into contractual or treaty rights and reduce nation-to-nation treaties to domestic agreements, where the Government of Canada has full control of the rights and title of First Nation's individual communities. Its aim remains the same, to adapt the colonial legacy to modern conditions and divide the people of the Maritimes on a racial basis, or what Harper calls a "race-based fishery." Through the monopoly media, a widespread grudge has been systematically promoted throughout the Maritimes for the past seven years that the Mi'kmaqs will reap benefits from the government, while the small and poor fishermen will have to pay the bill for Canada's colonial obligations and its fiduciary responsibilities towards the First Nations.

DFO]s method is to insert itself as the guarantor of whatever its representatives allow the native and non-native representatives to agree to in "tripartite" "consultations" "consistent with the Department's management approach."

Taking advantage of the poverty of the Mi'kmaq, DFO began pressuring Mi'kmaq bands to sign three-year deals and "framework agreements" sweetened by grants, loans, new fishing equipment and training to in exchange for (1) conditions restricting when natives can fish and requiring them to have proper DFO tags; as well as for (2) their renunciation of any future claims to resource rights, land (including the seabed, especially of the Gulf of St. Lawrence) and governance - the right to self determination.

DFO was especially keen to overturn and discredit the decisions and financial arrangements to purchase boats and gear for collective use which almost all the 30 bands in the Maritime provinces undertook in the wake of Marshall during 1999 and 2000. The First Nations, for their part, resisted this tactic from the outset.

The Esgeno?petitj First Nation (Burnt Church) in northeastern New Brunswick and Indian Brook First Nation in Nova Scotia insisted on their aboriginal rights, their own tags, their own fisheries plans, etc. They thus became a key target for DFO, the RCMP and CSIS, given that other First Nation bands wanted to see these disputes settled before signing anything. Canada used force and violence, rather than settling the dispute through negotiation.

The Mi'kmaq videotaped , later used for television broadcast and incorporated into the National Film Board documentary "Is the Crown at war with us?", blatant state terrorist attacks by the RCMP and DFO on the mean and women fishers of the Esgeno?petitj, the destruction of their boats, and the forcible destruction and confiscation of 3-4,000 of their traps in Miramichi Bay. The monopoly media systematically portrayed this as a racial conflict, hiding the hand of the state and the monopoly processors. Mi'kmaq fishers were arrested and sentenced in the name of "law and order", "the rule of law" and "conservation" while DFO and its "non-native" agents were granted impunity.

In the ensuing six years DFO has employed another tactic: promote that the Mi'kmaq form corporations as a means of privatizing the resource, extinguishing Aboriginal title and rights, and creating public opinion against "throwing money at the Natives," that is, "corruption."

Precisely such a private corporation was hatched by DFO at the Indian Brook First Nation, after inciting the overthrow of a chief and band council in 2004 who would not play along with DFO's plan.

Two years later, the Chronicle-Herald and the CBC are now relating sensational "discoveries" of "massive corruption" in the band's accounts, amid a scenario in which band councillors excluded from the private venture have blamed the private venture for the discrepancies, and vice-versa. DFO acting on behalf of the federal government is responsible for setting the entire scenario in motion in the first place. A similar "divide and conquer" scenario is being played out in the Tobique reserve of the Maliseet First Nations in New Brunswick over revenues from a gaming casino. Some longtime observers have told Shunpiking that the aim seems to be to prepare public opinion to urge and/or accept the federal government's abdication of further responsibility, so that the burden of band finances is sloughed off onto provincially-based treaty commissions - something that would even more desperately beggar the living conditions of the people. To this end, Canada has established tripartite consultations with Nova Scotia, New Brunswick, etc.

Quick strike tactic

These latest racist attacks in the east coast fishery, orchestrated against aboriginal fishing rights by the state play-acting a mediating role between native and non-Native groups, are not fortuitous. Well-aware that the defence of rights by the Six Nations at Caledonia, ON has resonated throughout the country, the Canadian government is seeking to smash or disable this trend with a quick strike in a rural locale, the spiritual centre of the Mi'kmaq, removed from the main centres of population and thus sufficiently isolated and vulnerable that any resistance will be only token and therefore safely ignored.

In this particular situation, the government is speaking out of both sides of its mouth. On the one hand, DFO spokesman Gus VanHelvoort was quoted in the media declaring that the native fishery will continue until Nov. 14 and both sides will have to talk over the coming months: "there are some management issues that need to be addressed".

On the other hand, "reducing the larger non-native commercial fishery to make room for natives isn't something DFO will consider, although the department acknowledges conservation is its No. 1 priority, followed by aboriginal concerns and, thirdly, the larger commercial interests" or, in other words: aboriginal fishing rights if necessary - but not necessarily aboriginal fishing rights.

VanHelvoort goes so far as to subordinate and liquidate these rights under the guise of saying that rights are only to be recognised at the point where the Cape Breton fishermen agree to give them up: "the right that they (natives) have is to fish on a reasonable level and it's their intention to fish at a reasonable level and we have to sit down with the non-natives . . . on how to integrate this fishery into the overall picture in a way that everyone is comfortable, that everyone is on the same page."

As proved by the work of the Southwest Fishermens' Rights Association and native fishers in southwest Nova Scotia since the Marshall Decision, in St. Mary's Bay, in the movement of several thousand people against seismic testing by the oil multinationals off the shores of Cape Breton island, and in the collaboration of the Gulf NS Fleet Planning Board and Afton First Nations in the Northumberland Strait, it is only when the fishermen get together without the involvement of the DFO that anything can be worked out. Only by standing together against DFO are the rights of all defended. The DFO's and the media's pathetic latest attempts to incite "race war" on Cape Breton Island are utterly reactionary and unfit for Canadian working people in this day and age. They must not pass! Boldly Say No to DFO!

* All direct quotes are from Tera Camus, "Battle over lobster spreads to schools", The Chronicle-Herald, Mon 23 Oct 06, page B1

(Shunpiking - Tony Seed & Gary Zatzman)

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Actualité - Faisons un pas audacieux à la défense des droits - Abrogez la Loi anti-terroriste actuelle!

-36e anniversaire de la Loi des mesures de guerre-

Le 16 octobre 1970, la Loi des mesures de guerre était proclamée par le gouvernement libéral de Pierre Elliot Trudeau. Soldats et chars prirent d'assaut le Québec au nom de la lutte contre le terrorisme et de la sauvegarde de ce qu'on appelle les valeurs de notre société libre et démocratique. La police avait effectué plus de 1 600 descentes contre de personnes progressistes, notamment des marxistes-léninistes, en moins de deux semaines après la proclamation. Des centaines de personnes ont été arrêtées et leurs droits arbitrairement suspendus. Le règne de l'arbitraire contre leurs familles et le Québec s'est étendu à tout le Canada. Des gens d'un bout à l'autre du pays sont descendus dans la rue pour protester. Le gouvernement du Canada a répondu, et n'a cessé de répondre, à l'opposition populaire à l'impunité conférée par le pouvoir de l'État d'urgence, en concentrant toujours plus le pouvoir d'agir impunément entre les mains d'un groupe de plus en plus restreint. Tout au long des années 1970, il a perfectionné la méthode consistant à se servir des agences de l'État pour inciter aux actes racistes et terroristes pour ensuite justifier les mesures qu'il voulait instituer. Son but était de mettre en place les arrangements nécessaires pour consolider le système impérialiste d'États sous l'hégémonie anglo-américaine, pour vaincre les rivaux et écraser le mouvement de libération anti-impérialiste des peuples.

Interrogé par les journalistes sur jusqu'où il avait l'intention d'aller avec la suspension des droits démocratiques, Trudeau avait répondu: «Regardez-moi faire» («Just watch me.»).

L'histoire a révélé par la suite que l'État canadien avait une grande part de responsabilité dans les événements qui ont mené à la crise d'Octobre 1970. La Commission royale d'enquête sur certaines activités de la GRC (appelée Commission McDonald sur les «méfaits» de la GRC) a révélé que la GRC avait elle-même émis de faux communiqués au nom du Front de libération du Québec (FLQ) dans lesquels étaient lancés des appels à commettre des actes de violence terroriste, a fourni des armes et des explosifs à des membres du FLQ pour les inciter à commettre des actes terroristes et fut directement responsable d'actes terroristes, comme l'incendie de grandes, pour justifier ce que le gouvernement qualifiait d'«insurrection appréhendée». Un volume complet du rapport porte sur les méfaits de la GRC contre le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) et son dirigeant, Hardial Bains. Il a pour titre «Operation Checkmate» et n'a pas été rendu public.

Aujourd'hui, 36 ans plus tard, à la lumière des conclusions de la Commission Arar et de l'adoption de la Loi antiterroriste de 2001, il y a beaucoup à apprendre à revoir la suspension des droits par la Loi des mesures de guerre et tout ce qui a été révélé concernant l'activité criminelle de la GRC dans les années 1970. Ce qui est surtout remarquable, c'est que les «méfaits» du type enquêté par la Commission McDonald n'ont jamais cessé. Tout au long des années 1980 et 1990 et jusque dans le nouveau siècle, le gouvernement s'est affairé à inciter au racisme au nom de la lutte contre le racisme, à criminaliser l'idéologie au nom de la lutte contre les crimes haineux, à pousser la ligne des deux extrêmes pour persuader les gens à adopter «le juste milieu» comme «valeur canadienne» et surtout à masquer les objectifs qu'il poursuit en imposant ces valeurs au pays et à l'étranger. Il a été démontré au-delà de tout doute qu'un gouvernement qui sanctionne ces méthodes n'assume jamais sa responsabilité sociale de défendre les droits de tous les citoyens et résidents comme une question de principe et en tant que devoir supérieur, sans parler de garantir leur sécurité ou d'être politiquement responsable de ses actes. Les gouvernements au service de cet État sont les architectes du contraire de ce que les Canadiens veulent et de ce dont la société a besoin. Pour avancer dans la lutte qui fait rage dans la société aujourd'hui entre l'ancien et le nouveau, il faut comprendre la méthode de l'État canadien sur la question fondamentale des droits. Un pas audacieux à la défense des droits de tous, c'est exiger des comptes dans l'affaire Arar et dans les autres cas semblables et exiger l'abrogation de la Loi antiterroriste.

Il n'est pas fortuit que la définition des droits qui résulte des méthodes de l'État au long des années 1970 est ce qui a par la suite informé la Charte canadienne des droits et libertés, codifiée par Trudeau et son ministre de la Justice, Jean Chrétien, et incorporée dans la Constitution canadienne lors de son rapatriement en 1982.

Cela explique pourquoi aujourd'hui, quand cette même violation brutale des droits est enchâssée dans la loi au nom de la «guerre contre la terreur» et de la «sécurité» du Canada et des États-Unis, la Loi antiterroriste, adoptée en vitesse en 2001 après les attaques du 9 septembre aux États-Unis donne à la GRC et au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) le pouvoir d'enfreindre impunément le droit canadien et international, au point de soumettre des citoyens canadiens à des enlèvements (par les États-Unis, par exemple), à des détentions sans accusations et même à la torture. Elle permet la suspension du droit de l'habeas corpus et autorise la preuve secrète et, pour le comble, elle a été jugée entièrement conforme à la Charte des droits et libertés, c'est-à-dire conforme à la procédure juridique et aux principes de justice fondamentale. Tout cela parce qu'un processus d'appel et de supervision ministérielle, qui ne fait que confirmer la prérogative ministérielle d'agir avec impunité, a été enchâssé dans la loi. Cela montre on ne peut plus clairement que les Canadiens doivent se doter d'une Charte des droits et libertés qui codifie leurs droits de manière à ce qu'ils ne soient pas informés par des conditions sujettes à une interprétation qui les invalide.

Lorsque la Loi antiterroriste a été déposée au parlement, le 15 octobre 2001, la ministre de la Justice d'alors, Anne McLellan, avait dit que le gouvernement ne s'inquiétait pas outre mesure des contestations possibles de cette loi en vertu de la Charte. «Rappelons-nous, avait-elle dit, que la Charte des droits et libertés ne dit nulle part que les droits qu'elle contient sont absolus.»

L'argument à propos du caractère absolu ou non des droits visait clairement à masquer la contradiction entre les conditions et l'autorité et à justifier la négation des droits. Les droits appartiennent au détenteur en vertu de son existence. Ils ne se donnent pas, ne s'enlèvent pas et ne se renoncent pas, et le devoir des gouvernements est de créer les conditions matérielles de leur affirmation. En l'absence d'un débat public ne serait-ce que pour proposer que la meilleure façon d'assurer la sécurité est de protéger les droits, McLellan et d'autres ont argumenté en faveur de la négation des droits dans des circonstances exceptionnelles et tous les morceaux ont été mis en place pour justifier la violation des droits. Le procureur général de l'époque, Lawrence MacAuley, avait dit: «En tant que pays, nous devons être en mesure d'assurer notre sûreté et notre sécurité. Cette législation dotera nos organismes d'application de la loi et les agences de la sécurité nationale d'outils pour identifier et démanteler les organisations terroristes et pour prévenir les actes terroristes». Le ministre des Affaires étrangères, John Manley, a dit que la Loi antiterroriste «constitue un élément important de l'engagement pris par le Canada de se joindre à ses partenaires internationaux afin de confronter et d'éradiquer le terrorisme de par le monde».

Dans ce sens, la Loi antiterroriste est une version adaptée de la Loi des mesures de guerre qui rend permanent le pouvoir d'exception. Elle établit la base juridique de la commission de crimes contre les droits des citoyens et résidents du Canada, de la guerre d'agression et d'occupation en Afghanistan et de la promotion de l'agression contre des pays comme l'Irak, l'Iran, la RPDC et Haïti.

Il est remarquable de voir que le Parlement et le Gouvernement du Canada n'ont pas tiré les leçons de l'histoire en ce 36e anniversaire de la Loi des mesures de guerre. Le 5 octobre, le sous-comité de la Chambre des communes sur la sécurité publique et nationale, chargé de revoir la Loi antiterroriste, recommande dans son rapport qu'il soumettra au gouvernement le prolongement de la loi au-delà de son échéance de janvier 2007. Le sous-comité conclut qu'aucun droit n'a été violé par la loi, alors que le 24 octobre la Cour supérieure de l'Ontario invalidait la clause de la loi portant sur le motif, laissant le reste intact. Le juge Douglas Rutherford, se prononçant dans l'affaire Mohammad Momin Khawaja, le programmeur de 27 ans qui fut la première personne accusée aux termes de la Loi antiterroriste, a dit:

«Les Canadiens qui pourraient partager les tendances politiques, religieuses ou idéologiques des groupes étrangers sous enquête ne peuvent faire autrement que de se retrouver sous une ombre. C'est exactement ce genre de phénomène qui a suscité des inquiétudes au sujet du profilage et du préjugé raciaux ou ethniques après les actes terroristes notoires qui ont eu lieu dans plusieurs pays ces dernières années.»

Dressant une liste d'actes terroristes, depuis l'attentat d'Air India à celui d'Oklahoma, passant par l'attentat au sarin dans le métro au Japon et celui commis contre un train de passagers à Mumbai, il écrit:

«Les objectifs ou causes politiques, religieux ou idéologiques que les auteurs croyaient défendre par leurs actions n'ont dans une grande mesure aucune portée dans les populations concernées. Et pour cause. Ça n'a vraiment pas d'importance. Ces actes terroristes ne se mesurent pas par les raisons qu'on veuille imputer à leurs auteurs. Ces actes sont-ils moins terrorisants, intimidants ou insidieux si nous ne parvenons pas à identifier ce qui a inspiré leurs auteurs?»

Certains juristes disent que ce jugement ne fera que faciliter la condamnation par un tribunal puisqu'il n'est plus nécessaire de prouver le motif. D'autres soutiennent que cette clause était là pour que la dissidence politique «légitime» ne soit pas considérée comme «terroriste». Son invalidation pourrait donc conduire à la criminalisation de la dissidence politique. Une autre préoccupation légitime est que l'invalidation de cette clause pourrait mener à l'institution de lois sur les «crimes haineux» qui interdisent certaines idéologies comme «l'intégrisme musulman» ou le communisme. D'autres juristes disent que la décision de la Cour supérieure de l'Ontario aidera à mettre fin à la pratique du profilage racial. Or, ni ce jugement, ni la prétendue révision de la Loi antiterroriste ne dément ce que l'enquête Arar a encore une fois révélé: Au nom de la «guerre contre la terreur», l'État canadien commet des crimes et foule au pied les droits de citoyens et résidents canadiens et d'étrangers en s'appuyant sur les dires de certains de ses représentants que telle ou telle personne peut être «soupçonnée de terrorisme» ou que tel ou tel étranger est un «sac à merde», pour citer le chef d'état-major de l'armée canadienne Rick Hillier.

Le rôle de la GRC dans la falsification des «renseignements» retenus contre Maher Arar, qui a mené à son enlèvement par les autorités américaines et sa déportation en Syrie où il a été torturé, a été exposé. Les révélations concernant le rôle du SCRS dans les efforts pour cacher la falsification des preuves retenues contre Maher Arar et dans la détention illégale et la torture d'Ahmad El-Maati et Muayyed Nureddin montrent que ce qui est arrivé à Maher Arar n'était pas une simple question d'«erreur» ou de «supervision inadéquate» des opérations de sécurité nationale de la GRC. À Toronto, 18 personnes sont considérées comme des suspects terroristes bien que des agents de l'État aient été impliqués dans la promotion des actes dont on les accuse.

Tout cela montre qu'au nom du pouvoir civil, la GRC et le SCRS participent à des actes terroristes d'État et de désinformation pour bloquer les mouvements pour le changement au pays et à l'étranger. Le Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité, organisme civil chargé de surveiller les agissements du SCRS, est une autre institution qui a pour rôle de masquer les crimes de la police secrète et des ministres qui fomentent des actes terroristes puis criminalisent les citoyens pour se justifier. Il est intéressant de noter que le candidat à la direction du Parti libéral du Canada, Bob Rae, autrefois du NPD, a aidé à formuler cette politique de l'État canadien en tant que membre du Comité de surveillance. Il a également joué un rôle dans l'enquête sur l'attentat d'Air India. Tout cela sert à masquer le rôle de l'État canadien dans la commission de crimes et les arrangements qui sont mis en place pour avancer la cause de l'impérialisme anglo-américain. Dans le cas de l'écrasement de l'avion d'Air India, 329 personnes ont été tuées mais on essaie de taire le rôle qu'ont joué l'État canadien et l'État indien dans la création de l'épouvante de l'«intégrisme sikh» pour ouvrir la voie à la criminalisation de l'idéologie. Sous prétexte de «guerre contre la terreur», le discours sur l'«intégrisme musulman», l'«extrémisme» et l'«islamofascisme» sert à faire des questions de conscience des «crimes haineux» à proscrire. On tient le même discours à propos du communisme, qu'on accuse de prêcher la haine de classe et qui doit par conséquent être banni, comme vient de le subir l'Union de la jeunesse communiste de la République tchèque et comme en font présentement l'objet les partis communistes en Turquie et en Albanie. Il est également intéressant de noter qu'un autre agent libéral agissant à l'intérieur du NPD, Ujjal Dosanjh, s'est avéré l'homme de main de l'État en mettant ces arrangements en place, d'abord en tant que procureur général puis comme premier ministre de la Colombie-Britannique.

Cinq ans après l'adoption de la Loi antiterroriste, les ministres et complices qui ont déposé et justifié cette loi veulent maintenant se distancer des crimes commis par la GRC et le SCRS contre M. Arar. Ils veulent détourner l'attention du refus de l'État d'interdire l'impunité de ses agences. Ils disent qu'ils ne savaient pas que la GRC avait falsifié les renseignements ayant servi à accuser Maher Arar de terroriste membre d'Al-Qaïda. Ils disent que M. Arar n'était qu'«une personne d'intérêt» pour la GRC et que les autorités américaines ont dû avoir des «renseignements» contre lui, lesquels ont mené à sa détention, sa déportation en Syrie et sa torture. Bref, personne ne sera tenu politiquement responsable et certains échappatoires vont être éliminés par des mesures administratives permettant de mieux cacher aux yeux du public les agissements secrets de l'État.

À l'occasion du 36e anniversaire de la Loi des mesures de guerre et des révélations actuelles concernant les crimes commis par des agences de l'État et le refus d'attribuer toute responsabilité ministérielle dans l'affaire Arar, la détention pour une période indéterminée de citoyens et de résidents en vertu des certificats de sécurité et d'autres prétextes, la déportation vers la torture de prisonniers capturés en situation de guerre et l'offensive internationale contre les musulmans et les communistes par la criminalisation d'idéologies dites extrêmes, il est plus urgent que jamais que la classe ouvrière et le peuple du Canada franchissent ce pas audacieux à la défense des droits de tous. Exigeons l'abrogation de la Loi antiterroriste et le retrait du Canada de la «guerre à la terreur» des États-Unis, y compris de leurs agressions à l'étranger!

* Sandra L. Smith est la dirigeante nationale du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste)

(Le Marxiste-Léniniste - Sandra L. Smith)

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mercredi, octobre 25, 2006

Actualité - La mission de l'OTAN et la résistance afghane à l'occupation étrangère

Le 12 septembre, le Canada a intensifié son agression en envoyant 450 autres soldats et un escadron blindé en Afghanistan. La Pologne a récemment répondu à l'appel de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en s'engageant à envoyer 1 000 soldats.

Les soldats canadiens sont envoyés en Afghanistan à titre d'agresseurs et d'occupants. Les chars sont utilisés pour les actions choc et parce qu'il est plus facile de tuer à distance. Le major-général canadien à la retraite Lewis Mackenzie a dit à la presse: «Cent vingt, ce n'est pas beaucoup de soldats, mais c'est une force de combat beaucoup plus grande à cause des canons de 105 mm et la protection de blindés. Quand l'infanterie, par exemple, se heurte à quelques maisons ennemies où les soldats risquent de subir des pertes considérables, elle gagnerait sûrement, mais c'est beaucoup mieux de rester à distance et de dire au conducteur du char d'assaut: Fait sauter cette maison.» Ce discours de crimes de guerre contre un peuple occupé n'est pas acceptable.

Entre-temps, le gouvernement renforce sa campagne de recrutement parmi la jeunesse avec de nouvelles annonces, le relâchement des conditions de santé requises et l'utilisation d'incitatifs monétaires pour amener les jeunes à se joindre à l'armée.

L'OTAN mène une force de quelque 30 000 soldats en Afghanistan. Au début du mois, elle a demandé à ses 26 pays membres de contribuer 2 500 autres soldats pour étendre la mission à l'ensemble de l'Afghanistan. Cela fait de cette mission la plus grande opération de combat au sol de l'histoire de l'OTAN. Son prétendu objectif est d'établir l'autorité du gouvernement afghan et de créer les conditions pour la reconstruction et le développement.

Prenant la parole à une conférence d'experts de la défense et de la sécurité à Londres le 19 octobre, le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a dit que l'OTAN «a l'appui de la majorité des Afghans. Je crois que nous avons un nombre suffisant de soldats pour faire le travail, mais nous pourrons faire mieux avec plus.»

«L'OTAN apporte la sécurité dans ce pays», a-t-il dit, mais «il n'y a pas de solution militaire pour l'Afghanistan. La sécurité à elle seule ne suffit pas. Les Afghans veulent aussi du travail. Ils veulent la reconstruction et le développement. Ils veulent un meilleur avenir pour leurs enfants.»

Les Nations unies, la Banque mondiale, le G8 et les autres organisations internationales «doivent maintenant profiter de l'occasion que crée notre action militaire, a dit Hoop Scheffer. Sur le plan de la coopération, nous devons faire mieux que ce que nous avons fait jusqu'à présent.»

Par ailleurs, le quotidien afghan Daily Times rapporte que le commandant suprême des Talibans Mohammad Omar a annoncé que ses combattants vont multiplier les attaques contre les forces étrangères durant les mois qui viennent et beaucoup vont être surpris.

«Je suis convaincu que les combats vont en surprendre beaucoup, a-t-il dit. Je conseille aux moudjahidines de maintenir l'unité entre eux car ils ont souffert des divisions dans le jihad contre les anciens Soviétiques.»

Il a ajouté: «Notre ennemi a subi la défaite malgré ses manipulations à propos de la démocratie. Les agresseurs ont distribué des vidéos truquées pour nous diffamer et nous affaiblir... La propagande de l'ennemi n'a servi à rien et la nation nous appuie.»

Rejetant la rumeur à l'effet que le Pakistan appuyerait le Taliban, il a dit: «L'Amérique s'est servie des champs d'aviation du Pakistan pour attaquer l'Afghanistan... À mon avis, quiconque a une tête sur les épaules sait que ce n'était pas vrai que le Pakistan appuie le Taliban.»

(Le Marxiste-Léniniste)

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Actualité - Cuba Descries No Development Progress

United Nations, Oct 25 (Prensa Latina) - An unequal and unfair world economic and financial system has become a negative factor that holds back implementation of sustainable development policies, denounced Cuba appearing before the UN Second Commission Wednesday.

During the debate on sustainable development, Agenda 21, representative Llanio Gonzalez said that it is four years since the World Sustainable Development Summit, and the economic, social, environmental, and ecological world situation is still critical.

The diplomat pointed out that the developing countries are the most affected by that situation, a consequence of a globalized economy.

He said the lack of financial resources, technology transfer and creation of capacity are the principal challenges and limitations of developing countries and that there has been "a drastic tendency to decrease" financial resources from developed countries as agreed in chapter 33 of Agenda 21.

The Cuban representative pointed out that the environment is contaminated and continues deteriorating, water for human consumption is scarce, and nonrenewable vital resources are being used up, while frequent and intense natural disasters threaten the very existence of many nations.

In conclusion, the Cuban representative asserted that nature and human beings themselves are at risk of disappearing and their preservation is a task for all the inhabitants of this planet, without distinction between rich and poor.

(Prensa Latina News Agency)

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Actualité - Oaxaca Convokes Peaceful Upraising

Mexico, Oct 25 (Prensa Latina) - The Popular Assembly of the Oaxaca Peoples (APPO) increased its political demands Wednesday and called for a peaceful insurrection on December 1 under the motto “Si Ulises no se va, Calderon no pasara (If Ulises does not leave, Calderon will not reach power).”

The assembly call refers to the inauguration of president-elect Felipe Calderon on December 1 and includes non-interference in the consultation today, where the local education union is deciding whether teachers return to classes.

Meanwhile, the APPO has given Gov. Ulises Ruiz 72 hours to resign or it would stage a state strike and roadblock on Friday.

Among the new APPO demands appear bringing the local governor before the Inspector General´s office for the crimes and killings against the social movement, and that the office revise last week´s senatorial refusal to eliminate powers in Oaxaca.

It also warns that the social movement will continue protesting and keep the sit-in and barricades even if educators begin the academic year.

Authorities stated that if teachers refuse to go back to schools, federal security forces would launch an operation to restore order in Oaxaca.

(Prensa Latina News Agency)

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Actualité - Reporters sans frontières - Ménard a des complices qui font semblant d'ignorer sa filière Miami

Avec un budget provenant des millions du Plan Bush d’annexion de Cuba, Reporters sans frontières mène en ce moment son dernier cycle d’attaques contre l’Île, avec la complicité de médias qui font semblant d’ignorer le financement douteux de RSF et ses liens permanents avec l’extrême droite cubano-américaine.

En plus de disposer d’une comptabilité secrète, gérée par un cabinet de comptabilité d’Alexandria, en Virginie —à moins de 15 minutes du quartier général de la CIA — et d’un compte dans une succursale de la City Bank de New York alimenté par le flot de billets de National Endowment for Democracy, Robert Menard peut compter dans la métropole nord-américaine sur une personne de confiance, Tala Dowlatshahi, qui s’assure de la fluidité des dépôts.

La fortune de Ménard est ensuite transférée, par tranches de 10 000 dollars USA, au compte numéro FR76 4255 9000 9821 0281 du Crédit Coopératif (CCOPFRPP), à Paris¼ un trésor auquel le chef de RSF se réserve un accès exclusif !

Selon un article publié en août sur le site web nord-américain Counterpunch, par les chercheurs Diana Barahona et Jeb Sprague, l’alliance entre RSF et le Département d’État est si confidentielle que la NED refuse de révéler le contenu des documents IRI 2002-022/7270, IRI 2003-027/7470 et IRI 2004-035/7473 qui contiennent les détails des ententes existant entre RSF et l’International Republican Institute, l’instrument de propagande du Parti républicain.

L’IRI et la NED sont deux des intermédiaires utilisés depuis l’administration Reagan pour détourner des fonds publics vers des organisations étrangères qui appuient les plans d’ingérence de l’extrême droite nord-américaine et de l’Agence centrale de renseignement.

Aux donations secrètes de la NED/IRI s’ajoutent celles de Frank Calzon, du Center for a Free Cuba et Freedom House, et les chèques ponctuels d’Orlando Gutiérrez-Boronat, du Directorio Democrático Cubano, qui avec sa subvention de 663 690 dollars du fonds spécial assigné par le Département d’État, s’est emparé du record miamien de l’arrosage anti-cubain, selon des chiffres officiels.

Dans cette dernière campagne, Ménard a obtenu la collaboration d’agences complaisantes (la Reuters y a notablement contribué) qui évitent de toucher le sujet de ses relations avec Bacardi, le Cuban Liberty Council et la Fondation nationale cubano-américaine, tous associés aux activités de Luis Posada Carriles.

Il a aussi pu compter sur la collaboration ‘éthique’du Nuevo Herald qui souffre du même problème de myopie quand, en ayant des collaborateurs du Département d’État dans sa rédaction, n’arrive pas à mentionner que Ménard collabore avec Radio Marti et qu’on le paie ensuite pour faire sa propagande contre Cuba. Il y a bien une raison derrière le fait qu’il n’ai rien dit quand ont été congédiés puis réembauchés les autres collaborateurs.

Dans un article récent sur Cuba à partir de matériel fourni par RSF, le Herald oublie que Ménard, le propriétaire de RSF, n’a pas mentionné dans ce qu’il qualifie de rapport annuel de son organisation, la scandaleuse expulsion des pages du Miami Herald du plus populaire de ses commentateurs, Jim DeFede, en raison de sa condamnation du terrorisme cubano-américain dans une chronique publiée le 10 juillet 2005.

Entretemps, Carlos Alberto Montaner, condamné pour terrorisme à La Havane en 1960 quand il se consacrait à placer des bombes dans des magasins, continue à publier dans ce même journal ses commentaires orientés par ses patrons de la CIA.

(Granma International - Jean-Guy Allard)

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Troupes canadiennes, hors de l'Afghanistan maintenant! Mettons fin à l'occupation de l'Afghanistan par le Canada! - Manifestation 28 octobre - Ottawa

Ottawa/Outaouais
Manifestation 28 octobre — 13h
Monument de la paix sur Sussex, Ottawa
Information: www.nowar-paix.ca/oct28

Le Collectif Échec à la guerre, l'Alliance canadienne pour paix, le Congrès du travail du Canada et le Congrès islamique du Canada lancent conjointement cet appel à une journée de protestation pan-canadienne, le 28 octobre 2006, pour exiger le retrait des troupes canadiennes d'Afghanistan. Ce jour-là, des gens de partout s'uniront pour dire à Stephen Harper que nous rejetons son appui enthousiaste au militarisme canadien et étasunien.

Alors que la population afghane souffre toujours des ravages de la guerre, le mois d'octobre 2006 marquera le 5e anniversaire de l'invasion et de l'occupation de l'Afghanistan. La reconstruction n'y progresse aucunement et les besoins du peuple ne sont pas satisfaits. Le pouvoir du nouvel État afghan, largement constitué de seigneurs de guerre dont les assises sont liées au commerce de la drogue, ne pourra amener la réalisation des aspirations démocratiques du peuple. En fait, selon les rapports de Human Rights Watch des dernières années, ces seigneurs de guerre ne respectent pas plus les droits humains que les Talibans.

On nous dit que le but de cette guerre est d'extirper le terrorisme et de protéger nos sociétés. Mais l'approche brutale d'une occupation militaire qui tente d'imposer un régime sympathique aux intérêts des États-Unis amènera plus d'Afghans aux mouvements de résistance. Et nos sociétés n'en seront que plus — et non moins — sujettes aux attaques terroristes. Aucun débat parlementaire sur la tactique militaire ne pourra changer cette réalité. En fait, la violence augmente et les attaques se multiplient contre les troupes étrangères et les civils afghans.

Même si les soldats canadiens peuvent partir en Afghanistan avec les meilleures intentions, ils opèrent sous les auspices d'un projet étasunien d'édification d'un État fort peu soucieux des besoins du peuple afghan. Les intérêts étasuniens et canadiens reposent plutôt sur l'imposant projet de pipeline trans-afghan (PTA) d'une valeur de 3,2 milliards $, qui amènera le gaz naturel de la région caspienne, à travers le sud de l'Afghanistan (où le Canada est stationné), vers les ports du Pakistan. Ce n'est pas un secret que le PTA a dominé la politique étrangère des États-Unis envers l'Afghanistan depuis 10 ans. À présent, les compagnies pétrolières et gazières canadiennes y ont leurs propres intérêts.

Au cours de la dernière décennie, le rôle des Forces armées canadiennes à l'étranger a changé et la politique étrangère canadienne est devenue une réplique du discours impérial étasunien. Le résultat de ce processus apparaît maintenant au grand jour avec le rôle de nos troupes dans le sud de l'Afghanistan, avec l'accroissement énorme des budgets alloués aux dépenses de guerre et de «sécurité», avec les discours à-la-Bush de Stephen Harper, avec les campagnes de peur à propos du «terrorisme d'ici» pour accroître l'appui à ces changements inquiétants. C'est précisément en s'engageant dans cette voie que des jeunes soldats canadiens seront tués, que notre société sera davantage en danger et détournera de plus en plus de ressources pour semer la mort et la destruction en Afghanistan. Nous exigeons le gel des budgets militaires et sécuritaires jusqu'à ce qu'un débat en profondeur soit mené sur ces questions à travers tout le Canada.

La mission en Afghanistan a déjà coûté plus de 4 milliards aux CanadienNEs. Cet argent aurait pu servir à satisfaire des besoins humains réels au Canada et ailleurs. Au lieu de cela, il sert à tuer des civils en Afghanistan et à promouvoir les intérêts de grandes compagnies.

Le 28 octobre, prenons position: Troupes canadiennes hors de l'Afghanistan maintenant!

Pour plus d'information, consulter: www.acp-cpa.ca; www.echecalaguerre.org; www.clc-ctc.ca; www.canadianislamiccongress.com

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mardi, octobre 24, 2006

Actualité - La presse californienne souligne les troubles psychologiques de soldats yankees

Washington, 23 octobre – Une grande partie des soldats étasuniens qui reviennent d’Irak souffrent de troubles mentaux, comme conséquence directe d’une guerre de plus en plus impopulaire pour les nord-américains, souligne le quotidien La Opinion, de Californie.

Les séquelles de la guerre, de la journaliste Eillen Truax, explique à quel point on sait peu des soldats qui reviennent aux États-Unis sans blessures visibles, mais avec de profonds troubles mentaux et psychologiques.

Selon la docteur Judy Broder, qui dirige le groupe Le Projet Soldats, consacré à l’attention de soldats atteints de troubles psychologiques, au moins 35% de ceux qui reviennent du champ de bataille ont besoin d’une assistance psychologique, rapporte la journaliste.

«Ces hommes et femmes ont ressenti dans les batailles des choses terribles… ils ont tué des enfants, des femmes, des grands-parents, et pour la façon dont la guerre a été menée, à l’intérieur des villes, ils le font maison par maison », a affirmé Broder.

D'autre part, Prensa Latina indique aujourd’hui que 6 autres soldats yankees sont morts en Irak. Parmi eux, un sergent de 27 ans qui est décédé des suites de ses blessures lors de l’explosion d’une bombe au passage de sa patrouille dans un quartier est de Bagdad.

Les cinq autres sont morts dans une embuscade avec des explosifs et lors d’attaques à armes légères, selon des agences de presse et des témoins.

(Granma International)

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Actualité - Privatization of Indians and Prisons - "The Only Good Indian Is a Jailed Indian"

Howard Saper, the Ombudsman for Inmates, just came out with a report on the state of Indigenous prisoners. He said the incarceration rate for Indigenous people was nine times higher than for the Canadian population, even though we are 1.5 per cent of the population. The numbers are even worse for Indigenous women. One in three inmates in federally-run women's prisons was Indigenous. Half are in maximum security institutions. One reason is because there was "routine over classification" of native prisoners. At least we're higher class in something, eh!

So their family, community, friends and elders are robbed of their presence. They are sent more often into segregation and don't get rehabilitative treatment so they can be released. Parole is not even a consideration.

Any lawyer will tell you that when someone looks native, they are more likely to be found guilty. Does that mean we have to powder our faces white when we go out in public?

Public Safety Minister Stockwell Day rejected the report and said, "There is no evidence of systemic discrimination against native offenders in the prison system." Is he telling us that he went to visit a jail one time and they didn't complain to him? To him they all seem to be happy, like they never had it so good. A major problem with our people is that we don't lie. We're basically hospitable, honest and don't B.S. our way out of the system. We have a hard time conning anybody. We even tell the truth on ourselves. We are apt to accept responsibility if we did a wrong. We are taken advantage of over what they think is our "character flaw." Most of our people who go to jail are involved in bar fights and actions related to alcohol.

Prime Minister Stephen Harper is introducing the "three strikes you're out" and "you're-going-to-jail-for-the-rest-of-your-life" legislation aimed at increasing the prison population. He says he wants to protect the "Canadian" way of life. Isn't the Canadian way of life to be fair? Or is this a take on the old genocidal proclamations allowing British subjects in Nova Scotia to kill all Indian men, women, children and even babies? Let's not forget that the first prisons were built in Prince Albert right after they hung Louis Riel for defending democracy. As far as we're concerned it's the same old, same old.

"If you do a serious crime, you're going to do serious time," Harper declared. He's aiming at "violent offenders" like the Indigenous people. They want to go after spontaneous instinctive behavior which is done without premeditation. They are usually ashamed and do their time without complaint.

How about all those corrupt politicians? What about white collar criminals who steal millions and get away with it? Generally speaking it is considered worse if someone plans a crime. Slimy politicians, liars and deceivers who rob people of millions of dollars are not the targets of Harper's law, even though they do more harm to society. What about contractors who skim on public works like overpasses that kill innocent people? A violent offence usually takes place between two individuals. In such cases the cops can easily set them up for two more charges and have them put away forever. What a weapon in the hands of the cops!

Imagine "super jails" run for profit by private companies eager to cash in on Harper's plans to get tougher on crime.

Stockwell Day has made private security companies jump for joy. They are gloating over the "jackpot" they are going to hit by putting our people in jail. They just have to ask, "What's your band number?" to get the payment from Indian Affairs. Harper is trying to convince Canadians that private prisons are cheaper so he can call on his private sector friends to build and operate them. This is part of the U.S. pro-privatization ideology adopted by the Conservative government. He will try wherever he can to turn over a growing range of public services to private operators, most of whom are his friends and backers.

It will be a for-profit business paid for by the tax payers. It looks like Indian Affairs can easily transfer $50,000 to $60,000 a head to these private prisons. Jailing Indians is big business. It's a "cash cow" for the provinces which can get huge transfer payments from the federal government for every Indigenous inmate. They don't get nothin' for non-native inmates. That's why it's real attractive to keep us in jail.

At the same time the Conservative government has announced that Indian communities are going to be privatized. They want our communities to be run by corporations and trust companies for which the bottom line is profit. Band councils are now, for the most part, corporations which are being taken over by auditing firms such as PriceWaterhouse.

We've been giving the federal and provincial governments and corporations a hard time over theft of our lands and resources. They want to control us. They've figured out a way. They are going to privatize us and let the multinational corporations move in for a feast. We won't know what's going on with our money or anything. Corporations, of course, will want to cut costs so they can make a bigger profit. So our standard of living will go down, as if this is possible. If we don't pay our mortgage or our taxes, the corporation will be able to seize our land and possessions.

Strange as it may seem, Canadians have never thought of registering mortgages against Newfoundland or British Columbia. So why do they think they can do this with our land? The bluff and hypocrisy supporting this scheme is transparent. It's meant to dispossess us.

It's called the "Indian business." In Kanehsatake PriceWaterhouse took over from James Gabriel who deliberately mismanaged the funds and affairs of the community. Every program and service was cut back. There was a lot "streamlining" or skimming off the top so there would be more for the corporation. $34 million is basically unaccounted for so far. Hey, Canada, did you ever wonder why your taxes are so high?

Trust companies will make money on privatizing our communities. The government will put up $50,000 a head and blow up the population figures to feed the corporate gluttons. They will do this in the jail system too. They want big jails full of Indians. We will be marketed on the stock exchange for the public to invest in our jails and our corporate controlled communities. The politicians will offer patronage plums to their friends to be trustees over Indigenous communities and jails. Why do they need to victimize us? Why don't they just write checks to their friends? Do they think Canadians and Americans are so dumb they don't know what's going on?

The more they can cause mismanagement of band councils and criminalizing of Indians, the more justification there is for taking over Indigenous communities and putting us in jail. According to their business plan, warehousing Indians is a growth industry!

The United States corporations want to bring this system in. Is that the reason for that big agreement between Canada, the U.S. and Mexico called "deep integration"? They're streamlining everything economically under a central control of 130 CEO's who will make all the decisions for Harper, Bush and Fox.

In all of this, they are violating international law. Our incarcerated Indigenous inmates are not even citizens of Canada or the United States. They are from their own nations. They come under their own laws. This is like Guantanamo Bay!

Let's think of how much the trustees of the Six Nations of Grand River Corporation would get under such privatization -- $1.1 billion per year. Just think of the salaries for the CEO's! Of course, there might not be anything left for the people. But, hey, since when did we count?

(Mohawk Nation News - Kahentinetha Horn)

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Actualité - Une farce monumentale: les 200 hommes de McHale se heurtent à des milliers d'Indiens et de supporters des Six Nations

Que pensent le Canada, l'Ontario et les imbéciles qui ont engagé Gary McHale pour provoquer la violence de cet échec lamentable? Gary McHale de Richmond Hill, qui fait également partie des réclamations territoriales des Six nations, voulait la violence. Il a amené avec lui des skinheads, le KKK et d'autres provocateurs et mercenaires professionnels du Canada et des États-Unis. C'était une opération coûteuse, avec hélicoptères et tout. Combien parmi ce groupe-là savaient dans quoi ils s'engageaient? Lui et son épouse, Christine, portant la fleur jaune du Texas, ont mené leurs disciples au restaurant Tim Horton à Caledonia, à 200 mètres d'où nous étions. Puis ils ont monté dans leurs voitures et ont quitté les lieux sans dire au revoir, et en oubliant leurs fleurs jaunes.

Il disait vouloir protester contre le «système à deux justices», une pour les Indiens et une pour les blancs. Et il avait raison pour une fois! Howard Sapers, le protecteur du citoyen pour les détenus, a remis son rapport annuel à Stockwell Day, ministre de la Sécurité publique. Le rapport montre en effet qu'il y a deux justices. Les Indiens sont arrêtés et emprisonnés et languissent dans le système carcéral canadien en nombre beaucoup plus grand que tout autre groupe de la société. Nous sommes traités beaucoup plus brutalement que les autres. M. Day a dit que le rapport était sans fondement. «Je ne l'accepte pas», dit-il. Il n'y a pas de preuve à l'appui de ces conclusions.

À la marche de Caledonia, il y avait presqu'autant d'officiers de la police provinciale que de manifestants. Les policiers n'avaient pas leur équipement anti-émeute parce qu'ils nous connaissent et savaient que rien n'allait se produire. Une cinquantaine de manifestants se sont approchés du périmètre et ont tenté de s'approcher de nous. Quelques enfants sont accourus dans leur direction et ils ont reculé. Je suppose qu'ils ne voulaient pas être pris à battre des enfants. Il y avait des journalistes et des caméras partout. Ils voulaient du sang mais ils ont été déçu.

Face à la défaite, vont-ils maintenant songer à des moyens plus coriaces? Allons-nous maintenant assister à une occupation militaire? Malgré toute leur campagne de propagande, ils ont été battus. À preuve le grand nombre de gens venus nous appuyer. Les Indiens ont fait preuve de paix face à la haine, et cette fois c'est la paix qui a gagné.

Nous pensons qu'ils voulaient savoir comment nous réagirions à toutes ces provocations psychologiques et physiques. Ils voulaient savoir si nous pouvions faire appel à autant de personnes qu'eux. Ils voulaient savoir si nous étions encore sur le qui-vive. Ils ont beaucoup d'argent et de ressources. Ils voulaient savoir si nous avions encore assez d'appui parmi la population ou si l'intérêt pour notre cause avait baissé. Mais comme ils l'ont bien vu, nous sommes encore là.

Des milliers d'autochtones, nos frères, soeurs, amis et alliés, ont montré à la population quelque chose d'important. Ils lui ont montré que nous voulons tous être traités avec justice et équité. Le Canada doit s'asseoir à la table nous parler en égaux. Les métallos et les autres syndicats étaient là sur les premières lignes avec nous. Beaucoup de bonne volonté, beaucoup de nourriture.

Nous leur avons montré que nous ne sommes pas prêts d'arrêter de réclamer ce qui nous appartient et qu'en cela nous avons l'appui de la population. Janie Jamieson a remercié McHale pour «nous avoir rapprochés les uns des autres encore une fois». Maintenant l'Assemblée des Premières Nations, un autre serviteur du gouvernement canadien, entre dans la mêlée. Nous ne savons pas pourquoi ils viennent se mêler de cela maintenant. Ils ont coulé l'examen sur la loi sur les autochtones. L'APN ne nous représente pas.

Le Canada, l'Ontario, les entrepreneurs immobiliers et la police croient-ils que s'ils réussissent à nous chasser de cette terre ils vont gagner? Ce n'est pas une partie de football. Cette grande participation de nos supporters a montré que les Canadiens en ont assez du vieux jeu colonial. Les colonialistes pensent pouvoir utiliser des tactiques terroristes pour nous taire. McHale est un terroriste parrainé par le gouvernement mais le secret a été éventré.

Ils essaient de nous faire reculer. Les Canadiens en ont assez de voir leurs impôts servir à des frivolités comme celle-là et comme le fiasco de la disparition de 34 millions $ à Kanehsatake. Nous sommes heureux qu'au moins un ex-politicien, David Peterson, ait su lire à travers les lignes. Il a traité McHale et son groupe de «bande de wackos». Les Canadiens veulent-ils continuer de jeter de l'argent par les fenêtres comme ils l'ont fait dimanche?

Oui, dimanche les policiers ont protégé les Indiens contre ceux qui voulaient enfreindre la loi. C'était le contraire de ce qu'ils ont fait jusqu'à présent. Sont-ils influencés par les tactiques des Américains? Après nous, nous savons maintenant que le Canada colonial prend ses directives de la CIA et du FBI. Alors surveillez bien ce que font les Américains. Harper n'a pas voulu commenté quand on lui a donné que des navires de guerre américains tiraient des coups canon dans les Grands Lacs.

Nous avons le droit de protester. Il n'y a pas eu de trouble aux Six Nations. Les médias ont dit que des milliers de personnes ont manifesté contre nous, alors qu'en réalité ils n'étaient que 200. Nous savons que les grands médias et la police travaillent main dans la main. Les médias n'auraient jamais rien à écrire si la police ne lui fournissait pas toute l'information. Sans la coopération de la police, ils n'auraient rien.

Les Américains ont commencé à s'ingérer dans les affaires indiennes au Canada. Ils ne veulent surtout pas d'un soulèvement. Ils veulent que nous faisions confiance à la police. C'est pour nous faire baisser notre garde et nous faire croire ensuite que leur système de justice est également de notre côté. Ils veulent que nous leur faisions confiance. Nous serons alors assimilés et il n'y aura plus de résistance.

Soyons clairs. Nous voulons ce qui nous appartient. McHale et sa femme ont eu leur cinq minutes de gloire. Le premier ministre s'est endormi pendant que quelqu'un d'autre tire les ficelles. Mais nous allons rester bien éveillés. Et nous voulons savoir combien le gouvernement a versé à McHale pour ce coup de théâtre.

Finalement, voici une mention honorable. Après nous être dispersés et qu'il y avait encore plusieurs personnes aux barricades, deux femmes blanches de Caledonia, complètement ivres, sont venues nous rendre visite. Elles ont pris nos drapeaux de la Confédération et de l'Unité et ont essayé de s'enfuir en les apportant. Sans doute qu'elles pensaient que nous voulions jouer au drapeau. Elles ont vite découvert que ce n'était pas un jeu. Une autochtone âgée était là à les regarder. Soudainement, elle s'est lancée sur elles et a repris les drapeaux. Puis la police a été appelée et les deux femmes ont été arrêtées. Excellent! Vous voyez, le soleil ne se couche jamais pour les femmes détentrices de titres!

(Traduit de l'anglais par Le Marxiste-Léniniste)

(Mohawk Nation News - Kahentinetha Horn)

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Actualité - Non à la stratégie spatiale des États-Unis! Non aux préparatifs de guerre et au contrôle de l'espace par les États-Unis!

Le président des États-Unis a donné force de loi à une nouvelle stratégie nationale de l'espace qui proclame l'hégémonie américaine dans l'espace. La nouvelle stratégie va à l'encontre de l'opinion publique internationale établie qui veut que l'espace serve à l'usage collectif de toute l'humanité, par la coopération et pour le bien public, et que les armes de l'espace soient être interdites.

La stratégie de l'espace des États-Unis est maintenant conforme à la doctrine Bush selon laquelle l'activité internationale de tout pays et tout peuple indépendant et souverain doit être subordonnée à ce que le gouvernement américain perçoit comme étant l'intérêt national des États-Unis. Cet intérêt supplante les droits collectifs de l'humanité et des États souverains. Si un pays rival ou un «adversaire» se livre à une activité perçue comme étant «hostile» à l'intérêt national américain ou qui contrevient de quelque manière à l'intérêt américain, on y mettra fin, par la force s'il le faut.

La réalité actuelle est que les forces armées des États-Unis utilisent l'espace essentiellement pour l'espionnage et la guerre. Un énorme réseau de satellites militaires guide des missiles, des avions de combat et des troupes au sol vers les cibles visées. Les satellites militaires sont considérés comme une arme essentielle dans les guerres que mènent les États-Unis en Irak et en Afghanistan et sont à la disposition des sionistes israéliens pour des assassinats ciblés de Palestiniens, la récente invasion et destruction du Liban et la planification d'une attaque aérienne contre l'Iran. Les États-Unis espionnent constamment tous les peuples et nations et en font l'étalage pour terroriser le monde, en particulier la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Cuba et l'Iran, et pour inventer des prétextes pour justifier leur stratégie de «changement de régime» et de «frappes préventives» contre ces pays.

La nouvelle stratégie de l'espace codifie le diktat unilatéral de l'impérialisme américain dans les affaires mondiales. Toute activité perçue comme étant «hostile» à l'intérêt national américain ferait l'objet d'une attaque militaire préventive ou de mesures coercitives, comme l'embargo et les sanctions économiques.

Pour les États petits et moyens, cela veut dire que toute exploration indépendante de l'espace ou toute utilisation de l'espace à des fins commerciales est interdite à moins que cela ne se fasse avec l'assentiment et le contrôle d'une grande puissance. La désinformation des États-Unis et du Japon concernant le programme et les essais de missile de la RPDC en fait partie.

Pour les autres grandes puissances comme l'Union européenne, la Chine, la Russie et le Japon, cette stratégie est un avertissement qu'aucune activité perçue comme étant «hostile» à l'intérêt national américain ne sera tolérée. Il est évident que pour faire respecter cette stratégie, les États-Unis devront mettre au point des armes pouvant détruire des satellites et d'autres véhicules spatiaux et peut-être stationner des armes dans l'espace pour menacer les «intrus». L'hystérie guerrière actuelle basée sur la pratique de deux poids, deux mesures, qui accepte l'hégémonie américain sur les essais nucléaires de la RPDC, et la menace des États-Unis d'aborder et de fouiller des navires de la RPDC en haute mer vont dans le même sens que cette déclaration d'hégémonie spatiale.

Cette déclaration des États-Unis affirmant leur intention d'imposer leur hégémonie dans l'espace révèle encore une fois qu'ils n'ont l'intention de résoudre aucun conflit par la voie pacifique. C'est un autre pas vers une troisième guerre mondiale aux conséquences catastrophiques pour toute l'humanité. Le Marxiste-Léniniste lance l'appel à la classe ouvrière et au peuple du Canada d'intensifier leur opposition à la politique guerrière et aux fausses prétentions du gouvernement américain et d'établir un gouvernement anti-guerre. Bâtir nos organisations qui adoptent cette cause, c'est reconnaître concrètement l'urgence d'établir une alternative à l'usage de la force et de la guerre dans les affaires internationales.

(Le Marxiste-Léniniste)

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